Les entreprises raisonnent en amortissement, retour sur investissement, business plan, ... le fait est que tout a besoin d’être financé.
S'il est coutume de dire, et admis, que 1 €uro investi en prévention fait gagner à minima 6 €uros en réparation, l’équation n’est pas vérifiable entreprise par entreprise, surtout lorsqu’elle est une TPE et que les coûts directs de ses sinistres sont pris en charge par un effet de mutualisation.
Il est donc intéressant pour les entreprises (petites ou grandes) de trouver des arguments et des dispositifs d’incitations financières, afin de lever les freins et emporter l’adhésion qui fera basculer la prise de décision d’investissement, d’achat, de réorganisation nécessaires pour une meilleure sécurité et santé au travail.
L'ensemble des parties prenantes tire bénéfice durablement des actions de prévention :
- L'employeur et les actionnaires ou les élus politiques, le cas échéant, sont gagnants ...
quand la productivité augmente, la qualité des produits ou services délivrés est au rendez-vous, les dysfonctionnements et risques sont régulés, la santé des personnes est préservée, et l'image de marque de l'organisation est améliorée
- Les clients/usagers sont gagnants ...
quand les produits et services sont de qualité et les délais et coûts maitrisés
- Les représentants du personnel, les salariés/agents et intervenants extérieurs sont gagnants ...
quand ils travaillent avec plus de confort et moins de pénibilité et de risques, si leur compétence s'accroit et si l'ambiance de travail est bonne
- L'encadrement est gagnant ...
quand les incidents, les rebuts, les absences et les dysfonctionnements diminuent et si l'information circule mieux.
Si l'employeur a l'obligation de préserver la santé physique et mentale de ses salariés, l'adhésion et l'implication de tous (chef d'entreprise, encadrement, salariés) est nécessaire pour y parvenir.